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MONDE (FRANCE)
RECHERCHE PARTENARIALES ET INNOVATION BIOMEDICALE EN FRANCE
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Publication:
9 janvier 2014
L’ANR finance des projets dans le domaine des biotechnologies pour la santé depuis 2005 à travers trois programmes successifs : le Programme « Recherche et Innovation en Biotechnologie » (RIB, éditions 2005, 2006 et 2007), le programme « Recherche Partenariale en Biotechnologies pour la Santé » (BiotecS, éditions 2008, 2009 et 2010) et le nouveau programme Recherches Partenariales et Innovation Biomédicale (RPIB) dont la première édition 2011 a été lancée le 16 février. Ce sont près de 130 projets qui ont été financés entre 2005 et 2010 pour un montant d’aide de 111 898 44 euros.
En développant des recherches biologiques finalisées en partenariat public-privé, ce programme a pour objectifs, d’une part, de valoriser des résultats de la recherche publique et de promouvoir leur transfert vers des applications industrielles dans le domaine de la santé. D’autre part, l’augmentation de l’échange des expertises entre laboratoires académiques et industriels doit renforcer la compétitivité française dans le secteur biomédical grâce au développement de nouveaux produits ou outils thérapeutiques, diagnostiques, de recherche et de bio-production. 126 projets (tous en partenariat public-privé), comprenant 151 partenaires industriels (dont 121 TPE/PME), ont été soumis à l’édition 2011 du programme qui est donc devenu un outil incontournable de financement des recherches partenariales dans le domaine biomédical.
Les résultats attendus sont :
1. La valorisation de la recherche académique avec une augmentation de la propriété intellectuelle et du transfert vers le secteur industriel.
2. L’augmentation de la recherche partenariale entre laboratoires académiques et entreprises du secteur des biotechnologies pour la santé, de la pharmacie et de la cosmétologie pour mettre la France dans une position de leader sur ce marché en plein essor.
3. Le développement de nouveaux produits et outils préventifs, diagnostiques et thérapeutiques répondant à un besoin du marché en termes de santé humaine et animale.
4. Le développement des outils technologiques pour faciliter, accélérer, améliorer et augmenter la l’efficacité et productivité de la recherche dans le domaine des biotechnologies pour la santé.
L’impact espéré est :
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Augmentation du nombre de produits biotechnologiques (produits/outils thérapeutiques ou diagnostiques) développés par des entreprises implantées en France arrivant dans des phases cliniques et – à long terme – sur le marché à disposition des patients.
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Augmentation des partenariats entre les laboratoires académiques et les entreprises du secteur afin d'augmenter l'efficacité et la productivité de la recherche biologique finalisée.
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Développement et renforcement de la compétitivité du secteur industriel français en biotechnologie pour la santé (pérennisation des acteurs industriels).
Le programme RPIB est organisé en trois axes thématiques :
Axe 1: Produits thérapeutiques et vaccins:
Axe 2: Outils et produits de diagnostic:
Axe 3: Outils technologiques pour la recherche et la production de biomolécules:
Articulation avec d’autres programmes actuels :
L’appel à projets Biotechnologies et Bioressources est, parmi les instruments des Investissements d’Avenir, celui qui se rapproche le plus du programme RPIB. En 2010, il en était cependant très éloigné puisqu’il ne finançait que des projets liés aux biotechnologies agro-industrielles et qu’il ne s’intéressait pas à la santé. De plus, il n’a financé en 2010 que cinq gros projets alors qu’en 2011 RPIB devrait en financer plus de 20 (126 projets soumis).
Relation avec les programmes antérieurs :
Le programme RPIB fait suite aux programmes RIB (2005-2007) et BiotecS (2008-2010). Alors que le programme RIB était initialement ouvert aux domaines de l’agronomie et de l’environnement, depuis 2008, les programmes BiotecS et RPIB sont focalisés exclusivement sur la santé. En outre, depuis 2011, les critères d’éligibilité et de recevabilité du programme RPIB se sont assouplis pour permettre la coordination des projets par les partenaires académiques (jusqu’alors la coordination devait obligatoirement être assurée par le partenaire industriel) et pour accueillir la recherche fondamentale, en plus de la recherche industrielle et du développement expérimental.