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LES DÉPENSES DE SANTÉ EN AFRIQUE POURRAIENT ATTEINDRE 100 MILLIARDS DE DOLLARS D’ICI À 2030

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Publication: 

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Le marché reste fragmenté, certes, mais connaît une croissance de 10 % par an depuis 2010, supérieure à la moyenne mondiale (8 %). Selon le bureau d’études McKinsey, les dépenses de santé en Afrique pourraient atteindre 100 milliards de dollars d’ici à 2030.

Ce potentiel incite de plus en plus les big pharma et les fabricants asiatiques de génériques à investir aux côtés des producteurs locaux. Quelques unités de grande dimension, comme le groupe sud-africain Aspen ou le marocain Cooper Pharma, pourraient très bien représenter des points de départ pour des chaînes de valeurs régionales. Les pays leaders, s’ils le voulaient, pourraient mener des efforts de restructuration pour rendre les capacités de production plus importantes et faire des économies d’échelle.


Une panoplie de mesures à portée de main


Reste à savoir dans quel camp se trouve la balle. Union africaine, communautés économiques régionales, États, secteur privé ? Depuis 2005, l’Union africaine se préoccupe de l’essor des industries pharmaceutiques. Des priorités ont été définies et une feuille de route dressée en 2012 par le Nepad, qui tarde à produire des résultats. La Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf) porte l’espoir d’un élargissement du commerce intra-africain grâce au démantèlement tarifaire. La simplification des procédures, avec des autorisations de mise sur le marché (AMM) uniques par sous-régions, est tout à fait envisageable.

L’intervention coordonnée des États paraît aussi nécessaire, pour que les médicaments soient partout abordables – et non deux fois plus chers que les coûts de production, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, en raison des marges prélevées par les intermédiaires que sont les transporteurs, grossistes et détaillants. Les puissances publiques peuvent agir, en prenant à leur charge tout ou partie du prix des médicaments, ou en se préoccupant des droits de douane, taxes, conditions d’importation et demandes d’octroi de licences. Des investissements pour soutenir les laboratoires africains et élargir les gammes thérapeutiques sont à portée de main. De même, des mesures d’incitation paraissent jouables au niveau des contrats de marché public, avec un pourcentage de commandes auprès des producteurs locaux.


Fournir et innover


Pour l’instant, les chaînes d’approvisionnement sont bâties sur un modèle de « push » : le distributeur réajuste son stock ou lance une commande auprès d’un grossiste lorsque la demande du consommateur (patients ou centres de soins) lui parvient. Cette situation provoque des ruptures de stock régulières, et offre un boulevard aux contrefaçons.

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